A cet égard, ajoute la même source, il "espère que les parties profiteront de l'occasion pour réaliser des progrès en faveur de l'établissement d'un tel cadre lors des travaux de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, qui aura lieu à Bali, au mois de décembre de cette année".
La Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ISDR) des Nations Unies a publié vendredi le deuxième d'une série de quatre rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (IPCC).
Le premier était parvenu à la conclusion que les modifications de l'atmosphère, les océans, les glaciers et les calottes polaires montrent "sans équivoque" que la planète est en train de se réchauffer et que les activités humaines y contribuent de façon quasi certaine.
Le nouveau rapport publié le 6 avril à Bruxelles identifie l'impact sur les diverses régions du monde et les divers secteurs de l'économie mondiale.
"Les zones les plus durement touchées seront l'Arctique, l'Afrique sub-saharienne, les petits Etats insulaires en développement, les grands deltas asiatiques ainsi que les zones côtières", affirme le rapport, soulignant aussi que les ressources en eau et la santé humaine seront affectées.
Selon le rapport, "ce sont les plus pauvres qui souffriront le plus parce qu'ils ont le moins de ressources pour s'adapter", relevant que davantage d'inondations, de glissements de terrain, de vagues de chaleur et de sécheresse provoqueront d'énormes conséquences économiques dans les zones urbaines.
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