Nul doute qu’au-delà de son caractère ludique, l’évènement porte des valeurs humanistes, d’ouverture, de respect et de tolérance entre les différentes communautés culturelles», précise Malika M’Barki, coordinatrice de l’opération.
«La dictée du Maroc», qui s’inscrit parfaitement à la semaine internationale de la Francophonie, conforte l’excellence des liens avec la culture et la langue françaises. Cette opération est vécue avec ferveur dans les établissements scolaires français et marocains.
«A l’heure où le langage SMS et la Star’Ac se hissent au statut de valeurs parmi les jeunes, un concours de dictée trouve donc toute sa légitimité. L’orthographe, maillon essentiel de la langue de Molière, est bousculée par les réformes successives de l’école. Un retour aux fondamentaux de la maîtrise de la langue est une initiative qui trouve toute sa place dans un environnement médiatique qui fait subir de véritables tortures possibles à la transcription des mots et qui inculque aux jeunes de braver tout ce qui est conventionnel», poursuit Malika M’Barki.
Alors que le 3ème édition avait connu la participation de plus de 10 000 personnes (petits et grands) installés dans 13 villes du Royaume, l’édition 2008 ambitionne de rassembler encore plus large. «C’est bien parti ! Tout au long des premières rencontres, on a senti la température montée graduellement. Aujourd’hui, nous sommes fins prêts pour accueillir les participants à la grande finale qui se tiendra, le 22 mars prochain, dans les locaux du lycée Lyautey à Casablanca», annonce Souad Skalli, enseignante et responsable de la commission «Correction» au sein du collectif.
La nouvelle tribune