«Le Maroc est représenté de par le monde, et spécialement en France,
par une élite de chercheurs et de spécialistes de haut niveau», a-t-il
indiqué dans une déclaration à la MAP.
Il a, d'autre part, mis en relief, dans une déclaration à la première
chaîne de télévision nationale «Al Aoula», l'action accomplie au Maroc,
en moins de 10 ans, sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, pour
ouvrir le Maroc à la modernité, affirmant que «le signe le plus
évident, pour nous, de cette modernisation est le programme d'urgence
établi par le secteur de l'éducation nationale».
M. Darcos a, en outre, réitéré la disposition de son pays et de son
département à appuyer le Maroc dans le nouveau projet de réforme du
secteur de l'éducation et de l'enseignement, rappelant, à cette
occasion, que des fonds de l'ordre de 50 millions d'euros sont proposés
par l'Agence Française de Développement (AFD) à cet effet.
Pour sa part, M. Akhchichine a indiqué que ce programme ambitionne la
mise en application du principe de l'enseignement obligatoire jusqu'à
l'âge de 15 ans et la réalisation de projets à même de permettre une
solution transversale aux problèmes du système de l'éducation et de la
formation.
Le programme d'urgence, rappelle-t-on, couvre, entre autres,
l'enseignement dans les zones rurales, l'éducation des jeunes filles,
la mise en place de centres de documentation pédagogiques et de centres
académiques.
Couvrant la période 2009-2012, le programme se fixe pour priorités la
lutte contre la déperdition scolaire et la mise à niveau de
l'administration chargée de l'éducation.
C'est dans la perspective de développer le partenariat entre les deux
pays que s'inscrivent la visite au Maroc du ministre français et ses
entretiens avec son homologue marocain.
MAP